Le printemps, enfin

2ème jour officiel de printemps, en pays kiwi.

Le soleil caresse, de plus en plus d'arbres sont en fleur et nous avons survecu au premier hiver néo-zélandais.

Les filles se sont bien adaptées à leur environnement et cela nous réjouit. C'est de plus en plus rare que nous les entendons évoquer Berlin, même si le sujet revient chaque fois qu'on parle de la possibilité d'un voyage en Europe. Elles se sont fait d'amies parmie les copines de classe, mais personne d'aussi proche que Josefin.

Ill y a une semaine, elles ont passé deux heures à faire de l'escalade en salle, avec la moitié de leurs copains de classe, lors de l'anniversaire d'Olivia, une petite démoiselle de 7 ans qui est une de leurs plus proches amies dans la classe. J'ai eu le sentiment qu'elles étaient bien intégrées.

Leur anglais est intelligible: I. fait de réels progrés pour parler correctement et K. avance moins vite mais de facon regulière.  Elles ont hate que le temps des baignades en mer revienne (et moi aussi, par ailleurs) mais pour l'instant nous sortons doucement de la période d'hibernation, pour retrouver notre jardin et les moustiques déjà présentes au rendez-vous. (Aie, pas les pieds !). Les filles étaient tellement piquées que nous avons même craint une invasion de puces, jusqu'à ce que je réalise, hier soir, que ces chères moustiques minuscules étaient en pleine forme et bien à l'oeuvre.

Depuis que je travaille tous les jours on ne voit plus personne de nos amis: routine à acquerir je suppose, mais pour l'instant je suis très fatiguée.

Bref, rien de spectaculaire ne se passe. Nous lisons régulièrement les journaux locaux et nous essayons de comprendre ce pays (chose pas facile une fois que les rêves des premiers mois se soient envolés). Il reste à voir où le futur nous portera. P. va bientôt soummetre un projet pour postuler à un nouveau grant de recherche, en attendant que de postes permanents s'ouvrent dans son département, mais les perspectives sont peu réluisantes, de ce côté. Nous évoquons un retour en Europe de temps à l'autre mais seul le futur dira où - et quand - nous prendrons racines.

Hier, ma grande-mère paternelle a fêté ses 80 ans. Je l'ai toujours connue jeune (elle avait encore tous ses cheveux noirs quand nous nous sommes rencontrées la dernière fois) et savoir viellir mes grands-parents et se savoir loin d'eux est la partie la plus difficile de cet éloignement.